Nous rencontrons souvent des sceptiques qui ne se fient qu'à leur mémoire pour contester cette évidence. Devant ce doute, ou devant ce froid, peut-être vaut-il mieux dresser le bilan réel des dernières statistiques. Celles-ci valent certainement plus que les données enregistrées par notre mémoire. Les dernières statistiques ont le mérite de dissiper tous les doutes quant à la tendance climatique actuelle.
En voici quelques-unes:
Décennie 1998-2007 la plus chaude.
11 des 13 dernières années ont été les plus chaudes.
En 2007, réduction de la banquise arctique de 39%.
Accroissement important des phénomènes climatiques extrêmes au cours des derniers 50 ans, dont les printemps les plus chauds en Europe, l'accumulation des sécheresses en Australie et aux États-Unies, records de pluviosité en Grande-Bretagne, à pareille date l'an dernier les golfeurs s'en donnaient à coeur joie sur les verts.
Janvier 2007 le mois le plus chaud.
Selon l'OMM, une augmentation fulgurante des températures, soit près du double de celles enregistrées au cours des 100 dernières années.
Il me semble que le doute n'est plus possible et qu'il fait de plus en plus chaud et trop chaud. Les évidences climatiques et le concensus des scientifiques devraient nous inciter à ramer dans la même direction pour faire avancer l'humanité, y compris notre gouvernement canadien malgré l'image négative qu'il a projeté à Bali.
Denis Bond,
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