dimanche, décembre 16, 2007


C'est terminé à Bali.
Oui, après bien des controverses,des discussions de coulisses et des affirmations contradictoires, un concensus mitigé s'est dégagé de cette importante réunion.
Quoi penser du rôle du Canada et de ses dirigeants?
Si on s'en tient à l'avis de quatre groupes environnementaux importants, l'attitude du ministre de l'environnement "Baird" est condamnée. L'obstruction systématique qu'il a excercée, a fait perdre beaucoup de crédibilité au Canada. Bien entendu ce comportement supporté par les États-Unies a largement contribué à cette entente dénudée de cibles contraignantes.
Selon David Marshall, de la fondation David Suzuki. "Le Canada s'est opposé à des éléments clés de cette entente durant presque toute la conférence". Pour Steven Guilbeault d'Équiterre, "ce fut une occasion de faire beaucoup plus". Mathew Bramley de l'institut Pembina, pense que le Canada devra jouer un rôle plus responsable dans la prochaine ronde de négociations. Quand à elle, Émilie Moorhouse du Sierra Club du Canada, affirme:"Le seul pont qu'a construit le Canada à Bali menait tout droit aux États-Unies".
Je me suis permis d'envoyer ce courriel à nos représentants fédéraux:
Je veux féliciter nos dirigeants canadiens dont M. Harper et Baird pour avoir réussi a faire dérailler la rencontre à Bali.

Votre travail acharné sous la gouverne des États-Unies a résulté à une entente dépourvue de contenu, sans objectifs précis, sans cibles contraignantes. Bravo pour vous, pour tout ce dévouement envers vos bonnes amies, les pétrolières.

C'est pourquoi vous méritez le prix fossile que vous désiriez tant.

Merci pour votre contribution négative au combat contre le réchauffement climatique.
Grâce à vous l'humanité a fait un grand pas en arrière.!!!!!!!!!

Denis Bond