samedi, mai 17, 2008



Petites bonnes nouvelles brèves.




La première:


Pour une troisième année d'affilée des membres du groupe Vert pomme ont participé au nettoyage annuel des rives du Lac à Luc. Très beau geste significatif envers notre Terre.


Il faut se rappeler que ce lac est maintenant désigné une zone protégée par la ville de Matane.




La deuxième:


Dans le cadre du projet de plantation d'arbres du comité de revitalisation du centre-ville, la société d'horticulture de Matane a offert un très bel arbre, il s'agit d'un aubépine. Elle en a fait la plantation hier le 16 mai. Sa position stratégique, sur le terrain de la fabrique St-Jérôme en face du complexe culturel, attirera sans doute l'attention.


Comme résultat... une belle photo.
Denis Bond






mardi, mai 06, 2008

Comme je suis un participant à la revitalisation du centre-ville de Matane, je vous fait part de ce texte...


Mon centre-ville

Quand j’étais jeune, mes parents nous amenaient souvent, mon frère et moi, faire une promenade au centre-ville. Nous en profitions pour faire du lèche-vitrine. La télévision était à ses débuts et de nombreux magasins en faisaient la promotion.

Depuis ce temps-là, beaucoup de choses ont changé. Je me souviens avec beaucoup de nostalgie, de meubles Bélanger, de la librairie Préville, au Joli Versailles, du restaurant le Rendez-vous, Honoré Lévesque et bien d’autres encore.
J’ai vu fermer plusieurs de ces magasins. J’ai vu malheureusement brûler plusieurs hôtels. J’ai vu également tomber beaucoup d’arbres qui n’ont jamais été remplacés.

L’étalement urbain

Comme bien des centres-villes, le nôtre a subi les bouleversements du modernisme. Il a surtout été confronté à l’étalement urbain. Cependant, les aspects positifs de ces changements ne doivent pas nous faire oublier les côtés pervers.
Une plus large utilisation du territoire incite à la coupe des arbres souvent de manière exagérée. Un boulevard placardé d’enseignes et dénudé de végétation n’est pas très décorateur. La pollution engendrée par le déplacement des véhicules empoisonne l’air que nous respirons. L’éloignement nous fait rouler tandis que la proximité nous fait marcher et combattre le surpoids.

Retour au centre-ville

Les petites rues d’un centre-ville aux enseignes discrètes et accompagnées de jolies maisons coquettes sont réellement irremplaçables. Je rêve souvent à mon centre-ville d’antan. Certainement qu’il peut renaître à condition que chacun y mettre son effort, en l’embellissant, le décorant, en y participant en tant que commerçants, organismes et citoyens fiers.
Il n’en sera que plus agréable à fréquenter…
Je continue à rêver…

Denis Bond